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Poche. « La Conversion » : James Baldwin, le cœur grand ouvert par l'écrivaine Virginie Despentes


L’écrivain américain déploie une admirable empathie envers ses personnages dans ce roman de la foi et du péché à Harlem au début des années 1930. Virginie Despentes salue, dans ce premier livre paru en 1953, un coup de maître.


« La Conversion » (Go Tell It on the Mountain), de James Baldwin, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Michèle Albaret-Maatsch, Rivages, « Poche », 320 p., 8,90 €.

« Et sa mère et ton père, qui ­allaient à l’église le dimanche, ils le faisaient aussi et, des fois, John les entendait dans la chambre derrière lui, leur raffut dominait le bruit des rats qui couinaient et de la musique aussi et des pires du lupanar au rez-de-chaussée. »

Tout est à peu près là – le conflit opposant religion et désir charnel, le lieu saint et le bordel, la famille comme lieu d’asphyxie, la misère qui réduit tous les ­possibles, la musicalité en seul horizon par-delà le cloaque… Comme dans d’autres grands romans de James ­Baldwin (1924-1987), les Noirs vivent entre eux sans trop se préoccuper des Blancs, qui n’apparaissent de loin en loin que comme des silhouettes, toujours menaçantes, souvent meurtrières... (la suite dans le Monde d'aujourd'hui)

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