☆...✫ - 2H30 EN TERRASSE AVEC GUY BEDOS A PARLER DE JIMMY!!!

Quel bonheur!! Quel crème d'homme! Guy Bedos a invité Samuel Légitimus, fondateur et responsable du Collectif James Baldwin à déjeuner ce mercredi 7 septembre dans un restaurant sur l'île Saint-Louis. Il n'a pas tari d'éloges au sujet de son pote Jimmy - qu'il appelle affectueusement "le boss" - qui lui manque cruellement et il ressent des remords pour ne pas s'être rendu compte plus tôt de l'effacement progressif de l'image en France de son "frère". La photo Jimmy est pourtant l'unique décoration dans son bureau... "Parler de Jimmy m'a fait un bien fou. Vous m'avez redonné de l'énergie! "Il tient absolument à rejoindre notre Collectif - "C'est un combat juste et bon. Je vous félicite vous et tous vos membres!" - et a promis de nous soutenir autant qu'il pourra dans nos actions futures.
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L’AMITIÉ JAMES BALDWIN - GUY BEDOS
Dans sa biographie de 2011 intitulée «Plans rapprochés» (éd. Stock 2011), l'acteur humoriste révèle s'être lancé dans la formule du "One Man Show politisé" du début 70 et "s'être employé, à réveiller l’humour politique laissé en jachère par les chansonniers d’antan" après avoir découvert Lenny Bruce sur les conseils de son grand ami l’écrivain noir américain James Baldwin, qui alla jusqu'à lui offrir la traduction de la biographie du "père" du Stand Up!
Bedos fait de nouveau référence à Baldwin dans son livre d'entretien de 2012 avec Gilles Vanderpooten "J'ai fait un rêve"...

Énorme, non? Jimmy, serait donc le grand inspirateur du Stand Up à la française... Dans la biographie française "James Baldwin ou le devoir de violence" paru chez Seghers en 1991, l'auteur, Njami Simon, écrit qu'une cérémonie religieuse avait été organisée à Paris avant que la dépouille de James Baldwin ne s'envole pour les fastes gothiques de la cathédrale Saint John The Divine à New York: "Cela se passera à l'église américaine de Paris, devant quelques amis, et devant Yves Montand et Guy Bedos réconciliés pour la circonstance. Une cérémonie sans faste, émouvante. les deux comédiens, hier encore frères ennemis , lisent chacun un passage des Écritures, on se recueille, et tout cela est couronné par la voix du défunt qui s'envole dans les airs, comme pour attester de son indéfectible présence dans ce monde qu'il a marqué avec ses larmes de sang. la voix chaude, abîmée par l'alcool et la cigarette, du petit enfant de Harlem, du petit prêcheur devenu grand. Il chante Precious Lord, c'est rocailleux et vrai, c'est beau."
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